samedi 7 avril 2018

Le temps passé n'est plus...

Certaines blessures du passé ont besoin d'être exprimées, car elles nous empêchent parfois d'avancer, elles entretiennent en nous un sentiment de rancoeur, de colère, de tristesse. Pour cela il y a plusieurs outils à notre disposition. Pour certains, ce sera l'écriture, la peinture ou tout autre forme d'expression artistique. Pour d'autres, ce sera en parler à un thérapeute et se faire aider par cette personne. Quelle que soit la méthode, c'est très bien du moment que nous pouvons nous délester de tous ces mots (maux). Par contre, ensuite, et c'est juste mon avis, nous devrons lâcher prise d'avec ce passé. Le temps passé n'existe plus, et il n'est pas bon de le faire revivre en le ressassant indéfiniment, cela ne fait que l'entretenir dans le présent où il n'a plus sa place. Plus nous le ressasserons, plus il s'imprimera en nous, le cerveau est très doué pour cela, et s'il s'agit de moments douloureux, la douleur se ravivera à chaque fois. Le passé n'a pas sa place dans le présent. Le présent est ici et maintenant, le passé n'est plus. Les souvenirs qui s'y rattachent non plus. Je parle ici, je le dis plus haut, des événements du passé qui nous ont fait souffrir. Les beaux souvenirs, les beaux moments du passé, eux, peuvent venir nous rendre visite, ils ne nous feront pas de mal. Mais à condition de ne pas en abuser... car nous tomberions alors dans une éternelle rêverie et c'est le moment présent qui en souffrirait...

13 commentaires:

  1. Se souvenir des bons moments et des belles choses, tu as raison, c'est peut être ainsi qu'on devient meilleur, alors sans modération !

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    1. Oui, je pense qu'il faut vraiment vivre les bons moments et arrêter de ressasser ce qui nous fait du mal.
      Bonne soirée, Délia. Bisous.

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  2. Coucou Françoise :-)

    Dans l'idéal, oui je suis d'accord avec toi, et c'est aussi ainsi que j'essaie d'aborder la vie. Mais parfois ce n'est pas si simple.
    Mais parfois, il y a des choses totalement inconscientes... Que tu crois dépassées, et qui refont surface (parfois bien des années plus tard) alors que tu pensais que cela étaient terminées ! :-D et ça quand t'en avais pas conscience t'y peux rien ça te pète en pleine face... :-)

    Je crois qu'on ne peut pas lâcher une souffrance ou une blessure tant qu'on ne l'a pas accueillie...

    T'embrasse :-)

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    1. Coucou Ju'Lyn :-)
      Oui, je sais bien, et je le connais aussi, de mauvais souvenirs que l'on croyait bien oubliés, et qui resurgissent sans que l'on n'y puisse rien.
      Je pense en effet que tant que nous ne les avons pas accueillis, en plus d'être acceptés, ils resurgiront encore et encore.
      Merci Ju'Lyn. Je t'embrasse moi aussi.

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  3. C'est très joliment exprimé. Et parfait dans l'idéal. Juste moins facile à faire, car on ne vit pas dans un monde idéal, et surtout nous ne sommes pas parfaits ! :)

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    1. Et je dirai : tant mieux si nous ne sommes pas parfaits, il y a toujours à travailler et à découvrir en nous.
      Je suis d'accord, pas toujours facile à faire, mais au moins essayer...
      Bonne soirée, Pastelle.

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  4. Bonjour Françoise,
    je ne crois pas au "hasard", mais bien plutôt aux synchronicités qui mettent sur notre chemin des personnes, des mots qui nous parlent profondément. Ainsi, à l'instant, j'ai cliqué sur votre nom (commentaire sur mon blog) et suis arrivée ici pour "tomber" (quelle surprise! ;-)) sur votre texte...
    Tout ce que vous dites est totalement juste. Mais n'êtes-vous pas d'accord que cela n'est possible que lorsqu'une compréhension INTIME a pu se faire? La compréhension intellectuelle ne sert à rien, ou si peu, elle n'empêche ni la "somatisation", ni le corps de s'exprimer. Ainsi va-t-il nous parler, ce corps, encore et encore, à certaines dates et on va être tout étonnés puisque le passé est passé! Balayé, oublié, comme le chante Piaf! A part que lui, non seulement il n'oublie rien, mais il nous colle des trucs qu'on n'a même pas vécu (ce qu'il s'est passé dans notre famille).

    Après, on peut ou pas s'en préoccuper. Je me dis qu'il vaut mieux pour nos enfants et petits-enfants se pencher une fois pour toutes sur ces "maux" afin d'alléger les générations futures, tout présomptueux que cela puisse être.
    Ceci étant, j'ai eu la très grande chance de faire la paix avec ma mère - un peu moins de chance puisque cette paix s'est faite après sa mort seulement et que je ne peux plus lui parler, lui dire que je l'aime malgré tous les malgré et que je comprends maintenant tant de choses. Mais aurais-je pu les comprendre tant qu'elle était encore vivante? Je ne le crois pas...

    Je suis d'accord avec Ju'Lyn qu'énormément de choses se passent dans l'inconscient. Et là pas toujours facile de ne pas évoquer le passé douloureux.

    Merci pour le partage, pour la résonance. Belle journée à vous!

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    1. Bonsoir Ambre Neige
      Oui, je suis d'accord avec la compréhension intime. D'ailleurs, si elle n'est pas faite, comme tu le dis, le corps continuera à se manifester, à somatiser.
      Il y a des personnes qui font du décodage biologique, je suis allée en voir une plusieurs fois, c'est très intéressant et important à faire pour nous délester de choses qui ne nous appartiennent pas, et ainsi nos enfants ne les traîneront pas à leur tour. Il me semble que j'avais fait un billet à ce sujet, notamment sur le syndrome du gisant.
      Je suis d'accord avec tout ce que tu dis, Ambre Neige, merci de l'avoir si bien exprimé.
      Bonne soirée et belle fin de semaine.

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  5. Oui, ici et maintenant, Françoise,... le passé délesté nous nourrit, OUI, je le crois... pour le présent et pour l'à-venir... merci pour ce billet qui me parle tant.... bien d'accord avec Ambre Neige : (la compréhension) "elle n'empêche ni la "somatisation", ni le corps de s'exprimer. Ainsi va-t-il nous parler, ce corps, encore et encore"... et il faut l'écouter... car il ne se trompe pas. Il connaît nos excès, nos erreurs à se malmener. Le corps a ses limites..

    et d'accord aussi avec Ju'Lyn..."Je crois qu'on ne peut pas lâcher une souffrance ou une blessure tant qu'on ne l'a pas accueillie"... comprise, expliquée.

    Merci à toutes de rajouter du sens au sens.
    Un doux dimanche je vous souhaite.
    Den

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    1. Merci à toi de rajouter du sens également, Den, vous m'apportez et m'apprenez beaucoup dans vos commentaires respectifs.
      Bonne soirée à toi. Bisous.

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  6. J'ai cette chance de ne pas trop revenir en arrière, un peu aidé par une mémoire défaillante !! Je partage tes propos. Mieux vaut mobiliser son énergie à vivre le présent.

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    1. De plus en plus d'accord avec vous Daniel. Mieux vaut se mobiliser à vivre le présent (qui passe vite, comme le reste) même si ce n'est pas toujours si évident :-)

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    2. La mémoire ne me fait pas défaut, ce serait bien pourtant parfois. :-)
      Oui, vivre le présent, car le passé n'est plus.
      Bonne soirée, Daniel.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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